mercredi 29 novembre 2017

Dans la peau d'un homme

Le grand moment est arrivé de présenter la couverture et le titre de mon nouveau roman, à paraître le 6 décembre au Canada (plus qu'une petite semaine de rien du tout...). Je suis tellement fière ! Et j'ai attendu si longtemps pour faire cette annonce que j'en ai les mains tremblotantes et moites. Jamais je n'ai été aussi excitée par une de mes sorties littéraires. Mon livre s'intitule Dans la peau d'un homme et se classe dans les comédies fantastiques. 

Un petit résumé ? Amanda, jeune actrice de 26 ans est une séductrice invétérée qui n'hésite pas à papillonner... jusqu'au jour où elle se transforme en homme suite à une malédiction. Quiproquos en chaîne, moments désopilants et grand amour sont au programme. Je vais bientôt tourner ma première vidéo pour raconter plus longuement l'histoire de mon livre. Je trouve l'idée originale et ça animera un peu le blog !

Dois-je préciser que j'adore la couverture ? A la base, j'avais demandé à mes éditrices de ne surtout pas utiliser la couleur rose... et au final, quand elles m'ont proposé plusieurs images, j'ai craqué pour celle-là. Je ne m'y attendais pas du tout ! Mais elle est parfaite pour cette histoire, un peu "girly" mais pas trop. 

Maintenant, ne reste plus qu'à attendre sept petits jours... par contre, j'ignore encore à quelle date le livre sortira au Canada britannique sous la bannière de Random House of Canada. J'en parlerai dès que j'aurais plus de renseignements. 

dimanche 26 novembre 2017

Nouvelles Québecor - novembre 2017

Qui dit fin du mois, dit bilan de travail pour Les Hebdos ! J'ai l'impression que novembre est passé en un éclair. Ce mois-ci, les scientifiques de Projet Antarctique montent d'un cran dans la folie et Mortimer entrevoit une solution à la malédiction vaudou dont il est victime dans Intouchables. Jeanne, l'héroïne de Le Couperet et le Papillon, connait ses premières amours sur fond d'instabilité politique tandis que Flora se retrouve carrément kidnappée dans Comment ne pas voler un million de dollars ? 


J'ai également écrit une nouvelle fantastique indépendante (sans surprise, puisqu'il s'agit de mon genre de prédilection). Et j'ai voulu y instiller une petite dose d'humour. Le Sérum de vérité narre les péripéties de deux chercheurs qui ont mis au point une piqûre capable de faire avouer la vérité à n'importe qui... et décident de la tester sur eux. Une idée pas très maligne pour ces deux brillants esprits ! 

Au menu de novembre :

Projet Antarctique - épisode 8
Intouchables - épisode 8
Le Couperet et le Papillon - épisode 8
Comment ne pas voler un million de dollars ? - épisode 8
Le Sérum de vérité (nouvelle fantastique)

Et je travaille déjà sur les épisodes de décembre !  

samedi 25 novembre 2017

Le problème du week-end

Depuis que j'ai quitté l'université et terminé mes études en lettres modernes, je n'ai presque plus pris de vacances. Ma dernière pause remonte à décembre 2015 et avait duré une petite semaine, durant les fêtes de fin d'année. Je m'étais aussi arrêtée quinze jours en juillet 2013. Et c'est tout. De même, cela fait sept ans que je ne prends plus de week-end et me contente d'une journée d'arrêt par semaine. 

Je me suis jetée à corps perdu dans le travail et je ne regrette rien. Au contraire. Ce rythme drastique était nécessaire pour monter les marches et réussir à atteindre certains objectifs. J'avais des rêves énormes en tête, une ambition complètement folle et j'ai écrit, écrit, écrit à une cadence infernale durant des années. 

Le métier d'auteur est loin d'être de tout repos - même si l'on n'est pas à la mine, loin s'en faut. Mais on ne rêvasse pas non plus le nez en l'air, à attendre qu'une muse nous rende visite... pas plus qu'on ne rédige un livre en une semaine sous l'effet d'une inspiration divine. C'est une carrière, qui, comme toutes les professions artistiques, exigent beaucoup, beaucoup de sacrifices. Renoncer aux vacances, aux loisirs, aux sorties (et bien souvent à toute vie sociale...) en font partie. 

Mais qu'importe quand on est animé par la passion ! Ces renoncements ne m'ont pas coûté. Je ne suis pleinement heureuse qu'un clavier sous les doigts, à inventer des histoires, à les raconter à mes lecteurs. Cependant, je dois faire un aveu : après sept ans de ce régime spartiate, je commence à fatiguer. A la disparition de mon petit Viking, j'étais à la limite du burn out. J'ai exigé énormément de moi, pendant très longtemps...

Cela fait trois semaines que je prends des week-end qui durent deux jours. Comme tout le monde, en fait (ou presque). Malheureusement, je me sens très coupable. Je ne le vis vraiment pas bien. Je suis ravie d'être tranquille, de faire des petites choses qui me plaisent... mais je garde un petit goût amer en bouche. Je me dis que je devrais être à mon bureau, en train de travailler, au lieu de dessiner ou cuisiner... 

Je suis irrécupérable. C'est officiel. Et puis, je redoute que mon cas s'aggrave. J'ai peur de devenir incontrôlable et de prendre ensuite trois jours, puis quatre, puis cinq, et finalement de ne plus jamais retourner à mon bureau. Oui, j'ai des idées bizarres, parfois. En gros, je suis persuadée que je vais perdre ma célèbre détermination et me transformer en une petite chose toute molle sur mon canapé. Au secours ! 

Voilà ma nouvelle prise de tête. Je me prends le chou-chou. Bienvenue dans mon monde où même le week-end est une source d'angoisse ! 

vendredi 24 novembre 2017

Des corrections... encore des corrections...

A la veille de la sortie de mon grand roman pour les éditions Bleu Noir (plus que deux semaines), je continue à corriger mon second roman. Ma baisse de forme est terminée ! J'ai survécu à ma difficile phase de doutes et remise en questions... et j'ai réalisé que mon manuscrit était parfaitement normal. Non, ce n'est pas du caca. Non, il n'est pas destiné à ma poubelle. Il est même plutôt très chouette. Je respire à nouveau. 

En ce moment, j'ai la tête dans les corrections - j'y suis plongée jusqu'au cou. J'avance au rythme de cinq pages par jour, afin de ne pas perdre la cadence. Quand on se lance dans le travail de longue haleine d'un roman, il faut entretenir la flamme (un peu comme en amour). Un auteur doit tenir des mois pour achever son histoire et ne pas s'essouffler ou remettre au lendemain. Personnellement, je ne fais jamais de pause (à l'exception du vendredi). Je travaille chaque jour pour mener à bien ce projet qui me tient tant à cœur. 

Cette nouvelle histoire me plait beaucoup. J'ai déjà supprimé plusieurs scènes, j'en ai aussi modifié quelques unes, pour rendre l'histoire plus forte ou vraisemblable. Je peaufine également le caractère de mon héroïne, au centre des événements. Et je passe au peigne fin syntaxe et orthographe pour la fluidité. Cela représente un gros chantier, d'autant que je m’attellerai ensuite aux recherches historiques. Mais pour l'instant, je corrige le premier jet et je m'amuse comme une folle. 

Je me suis fixé un objectif : jamais moins de quatre pages par jour, plus si je peux. Cette semaine, j'ai réussi à atteindre les six pages. J'avance à pas de géant, même si ce n'est jamais assez rapide à mon goût. L'impatience est grande de remettre mon travail à mes éditrices, pour qu'elles me donnent leur opinion (même si c'est encore un grand moment de stress pour la "traqueuse" que je suis). J'aurais normalement terminé vers la fin janvier. Il me tarde...
  

mercredi 15 novembre 2017

Sortie de mon roman


J'attends ce moment depuis des semaines, des mois, et même des années ! Cela fait deux ans que mon roman est entre les mains de mes éditeurs au Canada et qu'il a été choisi pour être publié... mais entre temps, il a été remarqué par Random House of Canada et tout s'est emballé. Un second contrat a été signé dans la foulée (et encore un autre, ensuite), ce qui explique cette longue attente. Jamais je n'aurais imaginé que ce texte m'emmènerait si loin, grâce à la détermination des éditions Bleu Noir : il n'est pas sorti et c'est déjà une aventure incroyable.

Alors je peux enfin l'annoncer : mon roman sort le 6 décembre. Dans trois semaines. Trois semaines, oui ! Trois petites semaines ! Je compte les jours, les heures, les secondes, les nano-secondes... non, je n'exagère pas. J'ai affiché un calendrier au-dessus de mon bureau et je piaffe d'impatience. Plus que 21 jours et mon histoire sera disponible pour tous les lecteurs canadiens, en vente dans les librairies, les grands magasins, partout !

J'ai déjà commencé la promotion voici plusieurs mois et mes premières interviews paraîtront prochainement dans la presse. Je suis surexcitée. En même temps, je suis morte de trac. J'ai déjà publié de nombreux textes mais jamais je n'avais été aussi anxieuse. Je ne sais pas si j'arriverais à dormir la veille de sa sortie.

Vivement le 6 décembre !
Et rendez-vous dans quelques jours pour découvrir le titre et la couverture...

dimanche 12 novembre 2017

Mes nouvelles fantastiques... en livre

J'ai appris une excellente nouvelle cette semaine, transmise par mon éditrice Marceline : les nouvelles indépendantes fantastiques que j'ai écrites pour Québecor Media vont sortir sous forme de livre papier. Ce fabuleux projet m'a ravie. Il s'agira d'un recueil regroupant mes textes et offert aux abonnés des journaux canadiens. Mais pas de panique ! Tout le monde pourra se procurer cet ouvrage grâce à la boutique des Hebdos.

Je suis vraiment heureuse de l'évolution de mon travail au Canada - que je considère comme mon pays d'adoption. Tous mes feuilletons vont sortir sous forme de roman papier - La Jeune Fille et l'Ange est déjà parue, tout comme La Vengeance des Montreuil et La Vie en Rose arrive bientôt ! Et maintenant, c'est le tour de mes nouvelles fantastiques. Quant à mes nouveaux feuilletons, il semblerait qu'ils vont suivre le même chemin ! Je vais devoir faire de la place dans ma bibliothèque. 


vendredi 10 novembre 2017

Viking est toujours là

Cela fait aujourd'hui seize semaines que petit Viking s'est endormi. Quatre mois sans lui. J'ai à la fois l'impression que c'était hier et il y a très longtemps. C'est étrange. Mais il est toujours présent dans mon cœur, dans ma vie, dans mon quotidien. Par moment, j'aime m'adresser à lui et lui raconter des choses. Je suis certaine qu'il m'entend, qu'il m'écoute. 

Et puis, il y a sa petite urne. J'ai fait incinérer cet éminent personnage pour le garder toujours près de moi. Je ne voulais pas être séparée de lui et d'une certaine façon, il est encore à la maison, et nous sommes toujours ensemble. Je vais sûrement paraître bizarre mais je dors avec sa petite urne (elle est blanche et très belle) et je l'emmène partout avec moi. Je ne peux pas la laisser. C'est impossible. 

J'espère qu'on ne me trouvera pas trop étrange mais je ne peux pas oublier mon meilleur ami ou l'abandonner. Voilà des nouvelles du Viking. Ecrire sur mon blog, parler de lui est aussi une manière de le garder bien vivant et de lui rendre hommage. 

Gentil pépère, je t'aime si fort ! 

mardi 7 novembre 2017

Baby Blues - Nous Deux

Aujourd'hui sort ma nouvelle Baby Blues dans le magazine Nous deux n°3671 (avec Florent Pagny en couverture). Et pour une fois, mon histoire a gardé son titre original, ce qui n'arrive pas si souvent... Je suis d'autant plus heureuse que je n'avais pas publié depuis un petit moment dans mon magazine fétiche ! Malheureusement, je n'ai plus beaucoup de temps pour écrire des nouvelles...

Que raconte cette histoire ? Marika, une jeune femme de trente ans, a tout pour être heureuse à la naissance de sa fille - un mari qui l'aime, une petite en bonne santé, des amies attentives. Pourtant, elle ne peut s'empêcher de regretter son existence passée et ne parvient pas à s'adapter à ce changement radical de vie. Et la culpabilité ne tarde pas à l'envahir.

Avec ce récit, je voulais aborder un sujet peu traité : la difficulté d'être mère, le dernier rôle sacralisé au sein de la société, et tous les impératifs qui s'y rattachent - en particulier l'obligation d'être heureuse, de se conformer à une image enjolivée. A mes yeux, la maternité n'a rien d'inné et j'avais envie d'une histoire qui déculpabiliserait les lectrices ! 

Prochaine publication dans Nous Deux : On s'aime encore ? - 13 février 2018

jeudi 2 novembre 2017

Auteure en crise


En ce moment, je traverse une petite (ou grosse...) crise de création. Tout allait encore bien la semaine dernière, pourtant. J'étais ravie d'avoir mis un point final à mon nouveau roman et impatiente à l'idée d'adresser mon manuscrit à mes éditrices dans quelques semaines. Et puis, j'ai commencé les corrections. 

Et là, PATATRAS ! 

Le style est très bien - enfin, je me comprends. C'est mon style habituel, celui que j'aime et que mes lecteurs apprécient. Du côté de la forme, il n'y a aucun problème, même si je reformule des phrases et retouche quelques passages. Rien de nouveau sous le soleil à ce stade de la création. Non, non, je me retrouve confrontée à un problème de fond. 

Le pire du pire. 

J'ai l'impression que mon roman est nul. Vraiment nul. Absolument pas digne d'être lu ou édité. Je vais faire simple : j'ai le sentiment d'avoir écrit du caca. Voilà. C'est dit. Cette situation me rend malade. Je n'en dors plus la nuit, j'y pense constamment - sous ma douche, devant Netflix, partout, tout le temps. Cela vire à l'obsession. Mais j'ignore si le texte est réellement mauvais ou si je dramatise et me déjuge. 

Je vais néanmoins poursuivre les corrections et essayer d'améliorer ce roman en lequel je croyais tellement lors de sa conception et son écriture. Je n'abandonne jamais mon travail mais j'ai le cœur lourd. J'espère que ma situation va s'arranger.