Je ne parle pas souvent de ma vie personnelle sur mon blog - en dehors des petits messages consacrés à mon Viking. Cependant, il y a un sujet qui me tient énormément à cœur, et qui a marqué un important tournant dans ma vie. Elle a même été bouleversée par ce choix. Je suis devenue vegan : pas pour céder à la mode, pas non plus pour ma santé, mais par convictions.
J'étais végétarienne depuis plusieurs années mais j'ai finalement sauté le pas et décidé d'arrêter définitivement la consommation de produits animaliers. Sous toutes leurs formes. Je ne mange ni viande, ni poisson, ni œufs, ni produits laitiers (fromages, lait, etc.). Je ne peux plus supporter la souffrance, le martyr, la détresse des animaux. Cela me brise le cœur. Je refuse d'être complice de cette industrie de la mort juste pour remplir mon assiette.
J'ai donc adopté ce nouveau régime... même si au départ, je redoutais de ne pas trouver suffisamment de produits - ou qu'ils soient trop chers ! Mais je me trompais du tout au tout. Manger vegan, ce n'est pas difficile. Et ce n'est pas plus onéreux qu'une alimentation carniste, au contraire : la facture est beaucoup moins élevée. En plus, les menus sont très équilibrés (non, on ne manque pas de protéines ou de calcium).
Il ne faut d'ailleurs pas croire que les vegans se nourrissent exclusivement d'herbes et de graines germées. Il s'agit d'une idée reçue. L'alimentation végétale est très riche en saveurs, en goûts, en couleurs, en bons plats : risotto aux champignons, curry, Bouddha bowl, houmous, hamburger végétalien avec des frites de patates douces... Les idées ne manquent pas, c'est délicieux et garanti sans cruauté.
Je suis très heureuse de ce changement dans ma vie. Les animaux ont une grande place dans mon cœur et j'ai enfin pu accorder mes idées et mes actes. J'aime être en accord avec ce que je pense, avec mon éthique. C'est primordial. J'espère vraiment qu'un jour, le monde entier sera vegan : 53 milliards (oui, milliards !) d'animaux sont tués chaque année (et c'est sans compter les dizaines de millions de poissons...). Quand j'ai découvert ce chiffre, j'ai beaucoup pleuré. Il faut que cela cesse.
Je terminerai cet article par une citation de Marguerite Yourcenar, immense auteure et végétarienne assumée, qui résume toute ma pensée : "Je ne vois pas comment je pourrais digérer l'agonie".
